BLAYE. Dans le cadre de sa saison
culturelle, la ville de Blaye a offert, «Expo couleur Bénin », du 25
janvier au 20 février 2010. Pour clôturer ce mois culturel du Bénin, la
compagnie « AVLEKETE », dirigée par Mathias Agbokou présenta des
« danses des masques et danses sacrées » au Couvent des Minimes.
Devant un public
enthousiaste et envouté !
L’ancienne chapelle du couvent des Minimes était comble.
Beaucoup de blayaises et blayais étaient au rendez-vous avec la culture traditionnelle
du Bénin en cette soirée de clôture du mois consacré a l’exposition
« Couleur Bénin. »
Ce
projet d'exposition sur le BENIN a été monté avec les artistes Virginie JOURDAN
et Paulin ZOFFOUN, résidant à Cars ,mais ayant créé un Centre culturel à PORTO-NOVO
au Benin
La compagnie « Avlekete », dirigée par Mathias
Agbokou présenta les danses des masques et autres danses sacrées qui émotionna
un public totalement envouté.
Madame Baudère, Adjointe à la Culture de notre Cité, ouvrit
le spectacle par une brève présentation et de vifs remerciements aux
organisateurs de la soirée. « Il m'a paru intéressant dans le
cadre de ma politique culturelle 2010 "CULTURE et ALTERITE" d'ouvrir
l'année avec eux et de leur donner l'occasion de s'exprimer et de nous emmener en
voyage dans tous les sens du terme: voyage artistique (peintures et Batiks
artistiques),poétique avec Pauline Dumora, conteuse, lors du vernissage
le 29 janvier, philosophique et religieux (conférence sur le VODOUN avec JC
Barbier le 13 février et enfin danses traditionnelles avec Mathias Agbokou, le
20 février en clôture. »
Avlékété représente
le vaudou de l'esprit saint qui veille sur la fécondité de la femme dans le
golfe du Benin.
On retrouve toutes ces pratiques dans d'autres pays comme Cuba, Haïti, le Brésil et dans les Antilles.
Le métissage du groupe Avlékété est la principale conviction de Mathias Agbokou. En effet cette association de musiciens d'origine différente a permis de faire connaitre sa musique en Europe, hors contexte africain, avec toute la richesse et la diversité qui habitent les danses et les rythmes du Benin
On retrouve toutes ces pratiques dans d'autres pays comme Cuba, Haïti, le Brésil et dans les Antilles.
Le métissage du groupe Avlékété est la principale conviction de Mathias Agbokou. En effet cette association de musiciens d'origine différente a permis de faire connaitre sa musique en Europe, hors contexte africain, avec toute la richesse et la diversité qui habitent les danses et les rythmes du Benin
Mathias AGBOKOU "Agabazea" est un maitre en danses et percussions traditionnelles
du Benin.
Il a été formé au centre international des arts de Lagos (Nigeria) et aux temples vaudou du Benin.
Il joue de la percussion et danse avec le ballet national Kini-Kini du Benin à travers plusieurs tournées en Afrique, Amérique, Asie et Europe.
Il accompagne à la percussion Angélique Kidjo, Gnonas Pedro du groupe Africando, polyrithmo du Benin, Yaya Yaovi, Sena Djoidjelia, Bizingoz, Ebawade...
Il a été formé au centre international des arts de Lagos (Nigeria) et aux temples vaudou du Benin.
Il joue de la percussion et danse avec le ballet national Kini-Kini du Benin à travers plusieurs tournées en Afrique, Amérique, Asie et Europe.
Il accompagne à la percussion Angélique Kidjo, Gnonas Pedro du groupe Africando, polyrithmo du Benin, Yaya Yaovi, Sena Djoidjelia, Bizingoz, Ebawade...
Par ailleurs et c'est
très important:
Les artistes ont accueilli pendant 2 semaines les enfants des écoles de Blaye,1 classe de Cars et 1 de Générac: Paulin s'est mis à leur disposition et leur a expliqué le sens de ses batiks avec tous les symboles s'y rapportant, et cela a donné un travail de restitution par les enfants, très fort qui a été exposé dans le narthex.
« Ce travail avec les scolaires sous forme d'ateliers est un projet qui nous tient à cœur et qui est possible grâce à une étroite collaboration entre Béatrice Sarraute ,adj. à l'éducation, les directeurs d'écoles et moi-même » nous confie Chantal Baudère.
Les artistes ont accueilli pendant 2 semaines les enfants des écoles de Blaye,1 classe de Cars et 1 de Générac: Paulin s'est mis à leur disposition et leur a expliqué le sens de ses batiks avec tous les symboles s'y rapportant, et cela a donné un travail de restitution par les enfants, très fort qui a été exposé dans le narthex.
« Ce travail avec les scolaires sous forme d'ateliers est un projet qui nous tient à cœur et qui est possible grâce à une étroite collaboration entre Béatrice Sarraute ,adj. à l'éducation, les directeurs d'écoles et moi-même » nous confie Chantal Baudère.
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