Bien des choses peuvent se dérouler devant nos yeux. Bien souvent nous n'y prêtons pas l'attention suffisante. C'est pourquoi, je vais vous conter les faits remarqués, parfois remarquables, parfois anodins, qui se sont déroulés à la vue

vendredi 25 septembre 2009

VENDANGES DANS LE HAUT BLAYAIS






LE CHÂTEAU PEYBONHOMME-LES TOURS



Il y a peu, j'ai réalisé un reportage sur les vendanges et la viniculture, dans le Haut-Blayais. Pour ce faire, je me suis rendu près de Cars, où j'ai été reçu avec beaucoup de gentillesse et... de compréhension pour mon ignorance dans la connaissance du vin et de son élaboration.

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              Guillaume, le fils de la maison -un jeune de 27 ans, duquel on peut dire que "expérience n'est pas toujours synonyme de vieillesse"- me dévoila les secrets qui régissent la naissance d'un vin de qualité.
(voir: http://la-grolet.com)



Nous nous rendons, en premier lieu à l'origine de tout le processus, c'est à dire: la vigne! J'ai donc le plaisir d'admirer la beauté des grains de ce raisin rouge, presque noir, qui me monte l'eau à la bouche.



M'anticipant, je songe à ce jus qui sortira de ce fruit pour, peu à peu, se transformer en un nectar... Mais nous n'en sommes pas encore là. Il reste un long chemin à parcourir avant la transformation.


A ce sujet, au dire des experts, cette année 2009, sera l'un des meilleurs millésimes de ces derniers temps.



J'aperçois, perché au flanc du mont, une étrange machine, que jusqu'ici je n'avais jamais vu, déjà que voici peu de jours que je reviens d'Espagne, où j'y ai vécu de nombreuses années et où les vendanges se font encore, dans la plus part des cas, à la main. Système "à l'ancienne", que je connais bien,  pour l'avoir fait -à dure peine-, lorsque j'étais à l'université. C'était un moyen pour se payer un "extra", durant l'année scolaire.



Cette machine bleue "haute perchée"  n'est plus ni moins qu'une vendangeuse mécanique qui, non seulement réalise en quelques minutes le travail de plusieurs personnes, mais qui, de plus, égrène le raisin. Cette technique moderne permet donc de réaliser les vendanges en un temps beaucoup plus cours et permettre ainsi au fruit d'atteindre la maturité maximale. ce qui permet la élaboration d'un cru de meilleur qualité.


En ce qui me concerne et après la réalisation de ce reportage, je suis convaincu qu'en ce qui concerne les crus du Château Peybonhomme-les-Tours, sera exceptionnel. Pour le lecteur qui ne me connait pas, je dois dire qu'il n'est pas dans mes habitudes d'élogier avec autant d'enthousiasme les personnes dont je fais l'interview. Je serais plutôt du type "critique". néanmoins, dans ce cas, je dois me rendre à l'évidence de la réalité, observée de très près.
            
Mais revenons, si vous me le permettez, à cette machine qui m'intriguait et qui s'approche de moi. Cette vendangeuse pousse ma naturelle curiosité et je décide de monter à bord pour y voir comment ça fonctionne. Son chauffeur m'autorise à scruter sa cabine, avec toute l'attention due et je décide de faire un tour, juché sur son "dos", d'où je profite de ce "mirador" pour tirer quelques photos.




Il me serait difficile de vous donner des chiffres exacts sur la production annuelle de raisin sur cette terre. Mais je peux vous assurer que la qualité est présente au rendez vous. Et cette année... avec abondance !!

70% DE LA PRODUCTION EST EXPORTÉE DANS LE MONDE.

La vendangeuse mécanique décharge les précieux fruits dans la remorque, tirée par le tracteur, qui fait la navette entre les vignes et le Château, le raisin est traité sans tarder.


Les raisins égrappés sont déchargés dans une trémie pour être conduit postérieure-                             ment à la extraction du jus.

En premier lieu, on "purge" le raisin de son jus, sans le presser, -malgré la croyance du néophyte- Ensuite, le jus ainsi obtenu est placé dans des cuves où il sera refroidit et se reposera durant plusieurs jours. Je crois intéressant souligner qu'ici, l'élaboration du vin se réalise sans l'ajout de sucre, ni autres produits chimiques. Seule Dame Nature opère son oeuvre.



Vous devez savoir, ami lecteur, que les 70% de la production annuelle du vin, ici élaboré, est exporté en Belgique (Pays où les habitants savent apprécier les bons crus.), le Japon, les Etats-Unis et la Suisse, entre autres.


Il me semble intéressant que le lecteur qui désire mieux connaître les vins Blayais et en particulier les premières côtes de Blaye, fixe son regard sur les photos présentées dans ce reportage. Il se rendra compte de la labeur nécessaire pour la élaboration d'un vin supérieur, comme le sont les vins du Château Peybonhomme-les-Tours.


GALERIE DE PHOTOS DU REPORTAGE
Estimant qu'une bonne photo en dit toujours plus qu'un long discours, nous allons voir la suite de ce reportage en images, commentées par le reporter.



Nous voyons ici Guillaume à la réception du raisin procédant du vignoble.


Ici, tout le monde travaille -même les patrons. Durant les deux mois de vendange, l'horaire augmente sérieusement, pouvant atteindre plus des 12 heures par jour.


C'est le prix qu'il faut payer pour offrir aux tables les plus exigeantes un vin de qualité.














Le raisin égrené est passé dans une machine qui le lavera et le débarrassera des dernières feuilles et autres déchets non désiré.









A gauche, nous pouvons voir la presse pneumatique qui servira a la préparation de certains "vins de presse". 


Environs 2.500 hl. de ce type sera commercialisé.







Cette année, la première phase terminée, on peut déjà apprécier les qualités de ce que sera ce millésime. 


Le jus sort naturellement d'un rouge violacé, presque noir. Ce qui ne trompe pas les spécialistes en la matière.


Un excellent présage pour les viticulteurs, mais aussi pour les amants d'un bon vin.



Tout le personnel, c'est à dire le personnel occupé à plein temps et les travailleurs engagés pour le temps des vendanges, quelques 15 personnes, plient l'échine, comme cette demoiselle, assistante de Guillaume en viniculture.


Il est un aspect que je dois souligner absolument dans cet écrit: L'excellent rapport existant entre tous. Ce qui génère une ambiance réellement détendue et de franche camaraderie au travail. Il me semble que travailler dans ces conditions est un plus acquis pour tout le monde.








C'est l'heure des adieux !





Pour terminer ma visite, j'ai le privilège de voir la cave où repose en toute quiétude des vins qui, prochainement s'expatrieront pour le plus grand plaisir des belges, japonais et autres amateurs de la boisson de Bacchus.

Comme il va de soi, dans ce genre de reportage, des liens humains se sont liés entre "interviewé" et reporter. C'est pourquoi, lorsque je vois disparaitre derrière moi les grilles du Château "Peybonhomme-les-Tours", me reviens en mémoire le nom du grand-père de Guillaume: Monsieur Hubert BOSSUET, qui est le grand artisan de ces vignobles et de cette lignée qui continue sur ses traces pour que nous, pauvres mortels, puissions ressembler un peu aux dieux de l'antiquité, en savourant un vin digne d'eux.














































































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