L'ALCOHOL ET LES JEUNES... Un phénomène national!!!

Il est vrai qu'en France et même en Europe, les jeunes boivent de plus en plus et de plus en plus tôt.

Les jeunes et l'alcool, un phénomène national, européen? Je dirais même mondial!

Mais pourquoi ne pas lutter contre ce fléau, en commençant à l'échelon communal?

La plus part d'entre nous (adultes) connaissons les dégâts de l'alcool: Traumatisme, dérive vers l'alcoolisme, coma éthylique, cancer, violence et bien d'autres ravages, dont la liste serait interminable.

L'expression "boire un p'tit coup, c'est agréable" n'est plus d'actualité! Il faut y ajouter: "AVEC MODERATION."

Mais, que signifie "modération" pour les ados, à l'heure ou la consommation, pour certains, répond à un besoin d'identification et d'indépendance?

Dans un récent passé,  90% d'entre eux, cette consommation s'ingère principalement durant les week-end. L'alcool étant un moyen d'intégration dans les groupes de "copains", dans les bandes qui se forment naturellement dans les quartiers, dans les petites villes ou les villages où RIEN n'est prévu -ou si peu de choses- pour les occuper durant leur temps libre. C'est aussi, dans d'autres cas, une forme de vaincre la timidité, le moyen de "s'extravertir"  et ainsi pouvoir plus facilement "draguer" sans complexe.

Malheureusement, je découvre aujourd'hui un rapport différent des jeunes avec l'alcool qui me terrifie et me fais penser à la nécessité d'une réaction rapide et efficaces. Cela ne suffit plus de voter de nouvelles mesures déjà existantes, sur l'interdiction de la vente d'alcool pour les moins de 18 ans (10 mars 2009).

Les jeunes ne s'adonnent plus à la pratique du "biture express" (consommation d'alcool en grande quantité, en un temps minimal), mais on peut les voir dès 9 heures du matin s'adonner à la boisson.

Suis-je la seule à l'avoir remarqué?

Es-ce plus facile fermer les yeux, en pensant que c'est un phénomène national devant lequel ... on ne peut rien!

Où est "l'éducateur"  sillonnant nos rues à l'écoute des ados en souffrance, qui cherche désespérément à fuir la réalité qui lui a été offert ?

L'ensemble des communes, ne forme-t-il pas la NATION?

                                                                                                                                                SLB

NOTE DE LA RÉDACTION:

Notre collaboratrice a mis le doigt sur une plaie béante, qui existe  dans cette même cité. Personnellement, je crois que le fond du problème n'est pas d'interdire l'alcool aux moins de 18 ans, déjà qu'ils parviendront toujours à éluder cette interdiction.

Je crois sincèrement qu'il s'agit d'un problème educationel qui doit s'entreprendre sur trois niveaux:

        1.- Dans le sein familial (Et lorsque l'on constate que celui-ci est en défaillance, il faut reposer cette tâche aux professionnels de l'éducation. C'est à dire educateurs, moniteurs etc...)

         2.- Dans les écoles, dès le bas âge, avec suivis dans les cours plus avancés. (cours de civisme pratique)

         3.- Au niveau des municipalités. Lesquelles devraient organiser des suivis, par des éducateurs et autres psychologues. Mais avant tout elles doivent organiser des structures d'encadrement et de loisir.

Je sais, tout cela coûte très cher... Mais voir nos jeunes dans des prisons, pour des actes qu'ils ont commis en état d'ébriété - et qui auraient peut-être put-être évité -, n'est-ce pas un prix exorbitant?

Je laisse cette réflexion au soin de nos lecteurs et... de qui de droit.

                                                                                                                               Jean-Michel